- Il dit non à tout
" Il dit non pour faire oui ", avait coutume de dire Françoise Dolto. C’est la phase de séparation-individuation. Si, quoi que vous lui proposiez, l’enfant refuse systématiquement, c’est pour mieux prendre ses distances et affirmer son identité. Il faut donc se réjouir et non se catastropher. Efforcez-vous d’être souple, de déjouer son obstination en attirant son attention sur une autre activité, la rigidité et le rapport de force conduisant à l’échec. Quand vous lui interdisez de traverser la rue en courant ou de toucher à la prise électrique, expliquez-lui que c’est pour le protéger, non pour lui imposer arbitrairement votre volonté.
- Il tape les autres enfants, il mord, il casse leurs jouets
Soyez très ferme : " Il est défendu de faire du mal aux autres et à soi-même ! " L’interdit de la violence est fondamental. C’est la " charpente psychique " grâce à laquelle l’enfant sera un adulte respectueux des lois et de l’ordre social, rappelle le thérapeute Patrick Delaroche. Mais ne le punissez pas par la loi du talion. Mordre un enfant pour lui montrer ce que ça fait est plus proche du sadisme que de l’autorité bien comprise ! Mieux vaut simplement lui expliquer que les coups font mal.
- Il refuse de manger
Bouder la nourriture est un moyen de pression assez fréquent. L’enfant a le chic pour titiller ses parents là où ils sont vulnérables. Plus vous réagirez par la colère, plus vous essayerez de le forcer ou de l’amuser en " faisant l’avion ", plus il refusera. N’en faites pas un enjeu, sinon les repas risquent de devenir des corvées au lieu d’être des moments conviviaux. Faites la trêve, mangez de bon appétit devant lui, variez les plats et les goûts que vous lui proposez et laissez-le manger à sa faim.